Sortie fête de la Science 4A et 4MD

Vendredi 13 octobre, les classes de 4A et 4MD se sont rendues au campus 2 pour assister à deux conférences : « Ma thèse en 180 secondes » et « La fête dans les étoiles » Voici un petit résumé de leur après-midi.

Vendredi 12 octobre, les classes de 4A et 4MD se sont rendues au campus 2 à l’occasion de la fête de la science. Là-bas, il ont assisté à deux conférences.

La première, intitulée : « Ma thèse en 180 secondes » ; et la seconde : « La fête dans les étoiles ».

Lors de « Ma thèse en 180 secondes », les élèves ont pu regarder 2 vidéos par des étudiants qui présentaient leur thèse... en 180 secondes ! Ces étudiants ont vulgarisé (expliqué de manière très simple et accessible) le contenu de leur thèse.

Marine Salze expliquait la bactériologie, et Valentin Pestel expliquait son travail de physicien spécialisé en physique quantique.

Les élèves ont également pu, en direct, écouter la thèse d’un dernier étudiant, Jérôme Morelle.

Pour les aider à comprendre, ces étudiants ont imagé leur travail grâce à certaines choses connues, comme (pour Valentin Pestel, par exemple) « Charlie » de la bande dessinée « Où est Charlie ». Les élèves ont pu mieux analyser ce qu’ils expliquaient en rapprochant leur travail et ces éléments.

ZOOM :

Valentin Pestel

Le premier étudiant qui leur à présenté sa thèse est Valentin Pestel. Cet homme est un physicien s’interrogeant sur le changement des couleurs des Neutrino lors de leur arrivée dans notre atmosphère : c’est ce qu’on appelle une oscillation de Neutrino. Les Neutrinos venant du Soleil sont de plusieurs couleurs : il y en a des verts, des rouges et des bleus. Notre physicien sait qu’il y a un quatrième neutrino, le problème est que ce neutrino est pratiquement invisible. Grâce à Internet, Mr Pestel n’a pas eu besoin de se rendre beaucoup à la bibliothèque. Comme il ne peut être sûr de rien, ce physicien progresse d’hypothèses erronées en hypothèses erronées pour arriver peut-être un jour au bon résultat : l’hypothèse juste.

Marine Salze

Marine Salze est la deuxième étudiante à avoir présenté sa thèse. Elle a schématisé son travail grâce au film « Star Wars ». En effet, certaines des bactéries sont bonnes pour la santé (côté lumineux), mais il y en a d’autres plus nocives et dangereuses pour le corps (côté obscur). Cette bactériologiste étudie une bactérie nommée : « anterococus phecalis ». Elle cherche une bactérie du côté lumineux, qui, en se déplaçant, se retrouve dans un environnement qui n’est pas le sien où elle rejoint le côté obscur. Pour effectuer ses tests, Marine Salze utilise des chenilles à qui elle injecte cette bactérie. Elle crée des bactéries « mutantes » pour observer leur réaction. Son but est de limiter les maladies qu’on attrape à l’hôpital, et de limiter jusqu’à faire disparaître le nom « anterococus phecalis » des lèvres de tous.

Jérôme Morelle.

Le troisième et dernier étudiant à passer est Jérôme Morelle. Ce biologiste végétal marin travaille sur un sujet très intéressant : la monnaie de la vie. Il travaille en réalité sur le sucre organique crée par les végétaux (par le lien de la photosynthèse). Mais, pour que les végétaux produisent ce sucre indispensable à toute sorte de vie sur Terre, tout dépend de l’environnement. Jérôme Morelle travaille particulièrement sur l’estimation du taux de sucre à l’embouchure de la Seine en se posant la question : « est ce que le taux de sucre contenu par la Seine est suffisant ? » Notre biologiste travaille très peu en laboratoire, il va surtout sur le terrain : sur terre ou mer, il effectue des prélèvements d’eau et de sédiments, et grâce à des appareils qui lui donnent le résultat en direct, les précisions sont encore meilleures. Mr Morelle effectue également des comparations entre l’estuaire de la Seine et celui des autres fleuves. Tout ce travail, il l’effectue depuis longtemps pour toujours pouvoir se dire que le taux de sucre, indispensable pour le vivant, sera toujours présent sur Terre.

Deuxième conférence : « La fête dans les étoiles »

Lors de la deuxième conférence, plusieurs membres de l’ASNORA nous ont présenté de plus près le système solaire.

Nous avons d’abord observé le disque solaire qu’on nomme également la photosphère. Photo pour l’envoi de photons, et sphère car c’est une sphère de gaz. Le disque solaire mesure environ 110 fois le diamètre de la Terre. Sur la photosphère, nous avons constaté qu’il y avait des taches nommées taches solaires. Elles sont dues à une température plus basse. Ces tâches ne restent pas fixes : elles tournent. Si les taches tournent, alors le soleil tourne également. Il existe certains appareils comme le « solarscope » pour regarder l’espace ou le soleil de manière à ne pas s’abimer les yeux. (a travers de ces appareils, on peut observer seulement une reconstitutions, ce qui fait que la rétine n’est pas abimée).

Qu’est ce qu’un éclipse ? C’est lorsque le disque lunaire recouvre totalement le disque solaire. Grâce à l’observatoire de la dynamique solaire, nommé Harper, les membres de l’ASNORA ont pu remarquer que le disque solaire était plus grand que le disque lunaire.

Après cela, les membres de l’ASNORA ont fait le point sur un phénomène naturel fascinant : les éruptions solaires. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces éruptions ne sont pas du volcanisme ! C’est en réalité de la matière expulsée par le Soleil, et qui, en général, retourne sur ce dernier. Sur la vidéo ci-dessous, vous pouvez observer des images accélérées d’éruptions solaires.

Ensuite, nous avons appris d’autres choses sur le système solaire.

ZOOM :

Mercure : C’est la plus petite planète du Soleil. Elle n’a pas d’atmosphère, et c’est la planète la plus proche du Soleil, ce qui explique sa température de surface très élevée : +430°C (en moyenne).

Vénus : Elle est très proche du Soleil, ce qui explique +465°C de température moyenne en surface. Cette planète est entourée de nuages d’acide sulfurique, ce qui fait qu’elle connait des périodes de pluie d’acide sulfurique.

Lune : cet astre naturel de la Terre comporte beaucoup de cratères.

Mars : Elle a une température en surface de +143°C.

Après ces deux conférences, les élèves sont rentrés au collège.

Voir en ligne : Vidéos ma thèse en 180 secondes

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